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Introduction

Désir d'expérimenter un mode de vie durable, tourner le dos à l'uniformité et à la standardisation des logements, (re)tisser des liens sociaux, trouver une solution au vieillissement sont des questions cruciales auxquelles l'habitat participatif propose des réponses.
L'habitat participatif connait un regain d'intérêt, comme le montre la multiplication des expériences françaises et la loi ALUR (l'accès au logement et un urbanisme rénové).

Plus qu'un produit soumis aux règles classiques du marché, ce projet sollicite la participation des (futurs) habitants dans la conception et la gestion de leur lieu de vie, fédérant ainsi leurs coopérations autour d'un projet spatial et social.
Si l'habitat participatif résulte souvent d'une logique ascendante, les projets s'inscrivent dans un cadre négocié avec les partenaires associatifs et institutionnels (élus locaux, bailleurs sociaux). Ces derniers considèrent désormais l'habitat participatif comme un outil de leur stratégie sociale et de leur politique territoriale.

Le terme d'habitat participatif comprend plusieurs acceptions.
L'habitat coopératif regroupe les habitants autour de la propriété collective d'un immeuble, les habitants détiennent des parts sociales de la coopérative. Habicoop milite pour la création d'un statut juridique de l'habitat coopératif afin que les habitants puissent développer leurs projets de vie participatifs et non spéculatifs.

L'habitat groupé associe des espaces de logement individuels complémentaires à des équipements et espaces mutualisés, dont la gestion implique l'ensemble des habitants. Le  Mouvement pour l'Habitat Groupé Autogéré (MHGA) a initié ce type de projet en France, dès les années 1970.
A ne pas confondre avec le chantier groupé qui permet des économies d'échelle en groupant des constructions, sans qu'elles soient accompagnées par un projet de vie collective.

L'autopromotion participative : les habitants se chargent de choisir et mettre en relation les différents partenaires (architecte, maître d'œuvre, banque…), ils ne sollicitent donc pas de promoteur.

L'autoconstruction : les habitants construisent eux-mêmes leur habitat ce qui permet des économies mais sollicite des compétences particulières (BTP, architecture…). Néanmoins, il ne faut pas négliger les exigences qualitatives auxquelles le projet doit répondre pour des modalités d'assurance.

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